jeudi 18 janvier 2018

La génétique et la sexuation

La Génétique détermine en principe le sexe de l'enfant à naître, c'est un fait, mais pas seulement

La génétique n'est qu'un aspect premier de la sexuation, face au développement complexe de la sexuation globale du fœtus et plus tard , de la sexuation pubertaire.

Méconnaissance et culture de mort

Il y a énormément de méconnaissance, partout, de part et d'autre, sur ces questions.
Avant d'être anti-'genre' il faut avoir une vue d'ensemble sur la réalité, bien que celle-ci ne soit absolument pas la règle, elle révèle la NATURE de la sexuation. 

Ce n'est que lorsqu'on a compris cette Nature, qu'on peut se battre contre ces idéologies mortifères, qui justement se servent des exceptions pour les amalgamer, les déformer, les trahir, en fait, et en faire des argument au service du satanisme. 

Money avait bien découvert que les filles masculinisées par intoxication médicamenteuse , dans les années 50, étaient masculinisée de cerveau et avaient un comportement qui y correspondait. mais cela n'allait pas dans le sens de ses maîtres financiers, et il a tenté de prouver le contraire, justement pour mettre en place cette idéologie mortifère qui correspondait à son idéologie eugéniste.... 

Le but est la stérilisation de masse, et l'eugénisme des enfants à naître comme des vieillard inutiles à la production de bien, il faut relire Huxley , qui est sans doute l'étude de prospective sur laquelle l'ordre mondial a fondé sa politique mondialiste de réduction des populations. 

Tout mène à ça.
Le génome n'est pas notre argument numéro un, c'est une manière de se tromper sur la Nature, et ses exceptions, on se trompe de cible.
La véritable cible ce ne sont pas ces personnes nées de manière anormale, ce sont ces idéologues de pouvoir, et d'argent qui leur permet d'avoir raison là où ils sont fous.

Les intersexuations démontrent que la sexuation peut être à l'inverse du message chromosomique

Les filles AISc (Androgénic Insensitivity Syndrom, SIA en Français, le c désigne le caractère de condition ou de complétude du syndrome) ont un génotype XY , et pourtant elles ont un aspect tout à fait parfait de petite fille, leur sexe externe est un sexe de fille normal, et elles sont déclarées filles à la naissance.

Elles ont un sexe d'aspect tout à fait féminin, une peau très lisse et dépourvue de pilosité, elles sont de belles grandes filles et développent des seins et une physionomie hyperféminine à l'adolescence, naturellement. 
(visiter les témoignages de ces femmes, leur amour de la vie et leurs difficultés, sur  ce forum sur l'insensibilité aux androgènes:   http://gssia.forumshealth.com/ )
( voir aussi le témoignage complémentaire d'Elodie, dans le reportage , "naître ni fille ni garçon"   www.youtube.com/watch?v=xkmwSrRs1g8   )

Dans l'insensibilité aux androgènes, les récepteurs de chaque cellule aux hormones mâles ne fonctionnent pas, et donc, aucune cellule n'est exposée à la masculinisation. Aucune masculinisation n'est donc possible, y compris dans le cerveau, et donc il naît un bébé fille hyper-féminin

Par contre, l'hormone tueuse de l'utérus est présente. Celui-ci, l'utérus, présent dans chacun des bébés quel que soit leur sexe génétique, ne se développera pas en présence  de cette hormone liée au XY.
Ainsi ces femmes nées avec ce SIAc sont stériles. Elle ont des gonades masculines ventrales, mais qui restent nécessairement immatures, qui sont retirées à l'adolescence par peur de dégénérescence.
En opérant ces jeunes femmes, en réalité on diminue leur apport en hormones féminines naturelles , ce qui nécessitera un traitement substitutif à base de 17b-Estradiol féminin.
En effet, les gonades masculines produisent de la testostérone, qui ne trouvant pas, dans le cas du SIAc , de récepteurs, revient dans la circulation sanguine au foie, où elle est aromatisée en Oestradiol circulant, qui lui va agir sur le fonctionnement féminin. Ainsi  ces filles, du plus jeune âge, sont sous influence exclusive des hormones féminines. 

L'insensibilité aux androgènes n'a pas masculinisé le cerveau: L'aspect génétique n'est qu'une potentialité il existe dans la nature de nombreuses exceptions, qui confirment la règle, mais si on naît dans l'exception on a tout sur le dos.
En effet ces filles, et j'insiste lourdement, sont hyper-féminines de cerveau. 

Une fille dans la norme physique, à l'état de fœtus, développe un cerveau qui est sous influence hormonale, y compris masculine, bien qu'elle soit isolée des hormones masculines, celles-ci influencent le développement du cerveau, dans une faible mesure, cela a été démontré par les études d'amniocentèse, relevant les taux de testostérone présents dans le liquide amniotique, et par la suite, les résultats psychométriques, en matière de comportement sexué (Simon Baron-Cohen).

Les petites filles SIAc grandissent ainsi en tant que petites filles, bien dans leur sexe, avec les espoirs de toute autre petite fille.

L'habitude du secret, en matière endocrinologique, souvent maintenu par les parents,  fait qu'elles apprennent souvent très tard qu'elles sont particulières, et notamment, l'absence de règles est une catastrophe qui révèle la stérilité définitive. Leur sentiment maternel, qui est la caractéristique principale et essentielle de la sexuation féminine du cerveau, est ainsi blessé profondément, et l'acceptation de cet état de fait est un véritable traumatisme, comme pour toute femme: J'ai eu une amie, par ailleurs XX , dont l'utérus était trop petit pour envisager une grossesse, et on connait ces cas de stérilité féminine définitive, dans leur diversité pathologique, c'est dur à accepter.

Mais j'insiste encore et encore, ce sont des femmes normales, avec la même enfance et une capacité maternelle tout à fait développée: Où est le XX et le XY, là dedans? Est-ce le point déterminant de leur personne?
Certainement pas.
Le chromosome Y est pour elles, la maladie dont elles sont atteintes, en tant que femmes, qui les rend stériles: La génétique n'est donc pas ici la détermination du sexe comme preuve, et cet argument qu'on entend si souvent, nécessite de connaître et de comprendre que le sexe d'une personne est le fruit d'un processus complexe, et non le simple résultat mécanique du seul demi-chromosome sexué.

Nos sommes bien d'accord que cela n'a rien à voir avec les idéologies du pseudogenre, là nous sommes dans l'argumentation scientifique, qui concerne des exceptions. Normalement, le XY correspond à ce qui va avec, le sexe masculin, mais quand ça ne se déroule pas normalement, on se prend tout ça sur le coin de la tête, c'est un traumatisme invisible au départ: On ne déclare le sexe, ni en fonction du caryotype, ni en fonction de la sexuation biologique du cerveau: Seulement par l'aspect extérieur du sexe.

 L'Inversion de la Sexuation Cérébrale, Prénatale

Le cerveau de l'embryon XY intersexué peut  fonctionner comme  un cerveau XX , et c'est tout, le mystère des chromosomes s'arrête là, rien de plus, le sexe du cerveau est lié à son développement, à sa masculinisation ou pas, et n'a que peu à voir avec la génétique, en tout cas, ce n'est pas le Y qui est le déterminant absolu, comme preuve de la sexuation fondamentale d'un être humain.

Il ne faut pas oublier que l'ISCP, c'est une particularité biologique, le cerveau d'une fille ISCP (née avec un 'robinet') ne s'est pas masculinisé comme pour l'AIS, et pour le garçon ISCP (né avec une vulve) , il s'est masculinisé sur un substrat féminin (Le cerveau primitif, quel que soit le sexe chromosomique, est au départ, toujours féminin)

La paire XY, il ne faut pas non plus oublier que c'est le seul chromosome différent, tout le reste est identique, on le passe sous silence, dans l'argumentation génétique, nous avons tous les autres chromosomes identiques,  et la seule différence vient non pas du X, qui est lui aussi identique, mais du Y, or la seule fonction du Y est de créer la complémentarité pour la reproduction sexuée, et de spécialiser le masculin dans des fonctions complémentaires du cerveau par rapport à la maternité féminine. 

La femme ET l'Homme

Les femmes sont des mères, et en l'absence de masculinisation liée au Y cela donne toujours une femme, la Nature est ainsi faite.
l'essentiel de notre monde, est la suvie de l'espèce et la transmission de la vie, Pour l'humain, mais aussi chez l'animal à un titre moins conscient et encore plus instinctif...

Le mâle est la variante adaptée du féminin permettant la complémentarité chromosomique, l'assemblage des corps, et la protection essentielle de la mère et de l'enfant, en tout cas pour ce qui concerne la communauté humaine, en effet chez certains mammifères, comme chez le renard,  le mâle ne contribue qu'au coït et disparaît de la vie familiale. La femelle renarde, chasse, élève et protège ses petits, seule. 

La féminité ne se justifie que par le fait des aptitudes à être mère, à avoir cet instinct maternel, que l'on peut remplacer par " lecture empathique ", qui est un terme bien plus proche de la réalité neurologique, une capacité à se mettre à la place de l'autre, sans quoi le bébé ne survivrait pas.
Une maman ne se débrouille pas par les conseils donnés à la maternité, mais par son instinct de mère...
Nombre de jeunes femmes se sentent femme en devenant mère.

Il est toujours utile d'ajouter que l'on ne naît pas femme, on naît fille et on devient mère, contrairement à une maxime faussement féministe!

La masculinité humaine se justifie par la procréation, et la capacité innée masculine d'organiser la vie du groupe, de structurer la protection des femmes par une réflexion abstraite sur la nature du monde, et par l'action de force, qui est sa spécialité.

Le cerveau de chaque sexe est organisé de cette manière, chez l'humain, mais aussi chez nombre de mammifères, particulièrement les primates.
C'est la synergie et la complémentarité des talents naturels qui fait la survie globale de l'humain.
C'est dans ce cadre que le cerveau est sexué, que le corps est sexué, nous ne sommes en tant qu'individus, que la Moitié, certainement pas le tout-seul

Comme bien d'autres, je me définis par le féminisme maternel, la complémentarité des deux sexes, et le rôle protecteur de l'homme, du fait de notre besoin de vivre en société, et de fait de la fragilité de prématuré du bébé humain qui nécessite l'instinct maternel puissant de la maman.

La part du Y

Lorsque le chromosome Y ne fonctionne pas, le X sera le seul à exercer son influence, et on sait comme l'expression des gènes est un domaine essentiel, en cours de déchiffrage, qui peut inverser le fonctionnement même de certaines parties du gène. On connait le Y faible, qui ne s'exprime pas correctement, le X qui masculinise, il y a une quantité de variables qui conduisent à des intersexuations.

L'ISCP que j'ai isolé en tant que particularité biologique induit dès la naissance le comportement de l'enfant, son sentiment d'être sexué, à l'inverse du sexe gonadal apparent. 

Malgré la part génétique liée au seul Y, qui va, plus ou moins normalement, développer un sexe masculin, elle induit chez les filles ISCP un cerveau féminin, voire hyper-féminin, avec les capacités maternelles qui vont avec,  de structure physique cérébrale, induisant l'instinct maternel, tant chez la femelle animale mammifère, que chez la femme normale.

Le comportement d'une fille ISCP sera donc celui d'une petite fille normale, avec les mêmes préoccupations sexuées, les mêmes besoins de jeu, de manière naturelle et non pas pathologique, il faut toujours le rappeler: Sa féminité fait partie d'elle et n'est pas un idéal artificiel.
En aucun cas ces enfants ne sont 'créatifs' de leur féminité, elle leur est intrinsèque.
L'idéologie du pseudogenre n'a donc effectivement aucune base scientifique, en aucun cas l'identité sexuée n'est une création sociale, elle est biologiquement déterminée par la sexuation du cerveau.

Les troubles psychologiques de l'identité sexuée


Je rappelle toujours qu'il existe des troubles psychologiques de l'identité sexuée, qui eux sont liés à l'histoire de l'enfant, qui ne remettent pas en cause le noyau de l'identité sexuée, mais son expression face un idéal inaccessible proposé par la mère à son garçon, qu'elle ne veut surtout pas voir devenir l'homme détesté, image du mal en elle.
Il existe d'autres troubles de l'identité sexuée, mais la base est là: Le piétinement de l'identité sexuée établie du garçon, et l'obligation faite par la mère de suivre un modèle pseudo-féminin rapporté.
Cela ne donnera jamais une identité de fille, et le pseudo-trans-genre mène à la catastrophe en l'absence d'aide psychothérapique dès la petite enfance.

Il faut bien comprendre là, que l'argumentation génétique, au fond, ne pose pas le véritable problème, dans la lutte contre l'idéologie du 'genre'. 

L'argument génétique permet même de camoufler la vérité, de partir sur des chemins en impasse, et au final, de noyer, volontairement ou pas, le poisson.

Si les troubles de l'identité sexuée demeurent en l'absence de soins précoces, là, la cause en est l'abandon par la médecine de ces enfants non diagnostiqués et non aidés médicalement, pour résoudre ce qui n'est qu'un trouble de la relation à la mère parmi d'autres. Or si un médecin accepte de parler de 'trouble de genre', ils vont dans le sens de l'idéologie politique, ils en sont les agents, et non des thérapeutes.

Actuellement, se développe sur ce substrat, une mode adolescente du 'trans-genre', qui elle non plus n'a que des bases liées à la difficulté de l'adolescent face au groupe, et non à un pseudogenre qui serait une réalité étayée. Il s'agit d'une construction perverse induite par le besoin d'intégration du jeune à son groupe de pairs, qui mène un leader paranoïaque à 'inventer' le sexe idéal de ses sujets en difficulté narcissique, on n'est pas du tout sur le même terrain, et j'aimerai bien que les spécialistes de l'adolescence prennent le relais pour argumenter dans ce sens, et non pas juste s'opposer à ces 'modes' pseudotransgenres, en parlant eux même de 'genre', en justifiant une idéologie aux dépends de leur science supposée.

L'argument XX contre XY est à mon sens lui aussi absent de ce terrain psychologique, il s'agit de parler de fracture de l'identité sexuée, d'aider par la psychothérapie à reprendre le contact avec soi. Il ne faut pas lâcher le terrain, actuellement, au moment où ces idéologies mortifères du pseudogenre entrent dans la Loi des états.


 Filles et femmes ISCP


La véritable question est de connaître la réalité des personnes intersexuées, et de comprendre que le pseudogenre, tente d'amalgamer des réalités biologiques prénatales, qui n'ont rien de social, qui ne sont en rien un choix de l'individu, ni un ensemble de stéréotypes arriérés, ou l'instauration de contre-stéréotypes tout autant 'bigots'.

La réalité est liée à la différence entre le sexe choisi (en cas d'intersexuation visible), déclaré, à la naissance, et le sexe du cerveau, seul déterminant de l'identité sexuée, réalité biologique et prénatale.

Le sexe anatomique se développe  pour le fœtus, dans un temps différent de la sexuation du cerveau. 

Ce qui explique que le sexe gonadal peut être presque normal en apparence, ou intersexué, et mener à ce que le nouveau-né, soit déclaré dans le sexe opposé à celui de son cerveau, qui est en quelque sorte, le sexe invisible au départ. 

Ce sexe se révèle uniquement, en l'absence d'examens neurologiques possibles  en dehors de la recherche, à l'heure actuelle, par le comportement de l'enfant, qui sera en inadéquation totale avec le sexe déclaré à la naissance.

Les filles ISCP n'ont pas le corps féminin à la naissance, mais leur situation est très proches des filles SIAc, leur cerveau est tout à fait féminin, avec l'instinct maternel qui y correspond. La structure du cerveau est autant, voire plus féminine que la moyenne des femmes dans les deux cas.

Sexuation 'normale'

Cette sexuation inverse n'est pas non plus une constante, c'est une variation, et la sexuation normale est de même, un spectre de sexuation plus ou moins accentuée, selon une courbe Normale de Gauss , la très grande majorité des personnes vérifiant la normale ou en étant très proches.
(voir à ce sujet les travaux psychométriques de l'équipe du Pr Simon Baron-Cohen à Cambridge)

Il s'agit donc bien des variations naturelles, avant tout, et non de variations sociétales, même si bien entendu, nombres de toxiques que nous ingérons, de perturbateurs hormonaux, ne sont certainement pas innocents dans certaines masculinisations du cerveau.


Conclusions

Le sexe génétique est la composante de départ immensément majoritaire l'individu sexué. 

Mais cependant les exceptions montrent à quel point cet argument tombe, lorsqu'on veut lutter contre l'idéologie politique du pseudogenre.

La sexuation de l'individu final est son identité sexuée, issue de la confrontation de la sexuation du cerveau avec ses identiques, la mère pour la petite fille, le père pour le petit garçon. Bien entendu, il  en résulte un noyau stable et solide dans la majorité des cas, mais parfois des troubles de cette identité biologique dans d'autres cas rares.

Je rappelle toujours la présence de ce X conjointement au Y, dont on n'a pas fini d'étudier l'importance dans l'intersexuation, comme une sorte de roue de secours du Y) ou encore de  ce XXY, ou ces autres mosaïque que sait nous prodiguer la Nature si on peut dire.

Mais, entre le pré-déterminant génétique, ce XX ou ce XY  et l'identité sexuée,  il y a le développement du fœtus selon deux chemins principaux. Si le chemin de sexuation est le 'mauvais', la sexuation du corps, ou du cerveau, c'est celui-ci qui nous intéresse ici, sera à l'inverse de la sexuation attendue. 

Ce, quelle que soit la sexuation génétique.

Le sexe apparent peut donc être à l'opposé de la sexuation génétique, le sexe gonadal ayant suivi son propre chemin, le sexe du cerveau son propre chemin.

Il s'ajoute à ce tableau, la sexuation secondaire de l'adolescence, qui est gérée tant par les gonades que par le cerveau, et par l'imprégnation hormonale, si tant est que cette imprégnation hormonale soit efficace, et non inversée dans ses effets, comme pour les filles SIAc

Chez nombre d'enfants ISCP, parvenus sans traitement à l'adolescence, on peut remarquer une intersexuation secondaire, ou une absence de puberté complète, ce qui va dans le sens de l'inversion de la sexuation du cerveau qui commande cette sexuation secondaire. 

C'est assez caractéristique pour être remarqué. 

Dès la petite enfance, dans le caractère même, qui normalement devrait être influencé par les hormones sexuelles, on note aussi cette inversion de réactivité. La testostérone, notamment ne semble par régir les filles ISCP, et à l'inverse, les garçons ISCP semblent  avoir le tempérament remuant des garçons, et leur besoin d'acter, d'explorer, est celui de tout garçon.

En dehors de toute cause sociétale, familiale... Ce contraste entre l'éducation normalement équilibrée administrée par les parents, et le naturel de ces enfants ISCP, qui est à l'inverse ce celui normalement attendu par des parents sans trouble personnel, est aussi un argument en faveur de cette inversion de la sexuation, au niveau des professionnels de psychologie.

Un dernier argument que je peux lire, parfois, est qu'il serait dangereux d'administrer un traitement hormonal à une personne dont les chromosomes sont de l'autre sexe, par exemple administrer de la testostérone à un garçon adolescent ISCP.

J'ai eu beau lire les publications scientifiques sur le sujet, aucune étude n'a pu cerner le danger potentiel.
Une femme SIA est XY et pourtant elle vit une vie normale et longue, sans que l'on puisse trouver une inadéquation biologique ou chimique, entre sa composante chromosomique, et sa composante hormonale, ou fonctionnelle. 

On a mis en relief récemment que le cerveau féminin ne réagit pas chimiquement comme le cerveau masculin, et l'on a imposé que les médicaments soient étudiés tant sur des cohortes féminines que masculines, ce qui n'était pas le cas. En effet, les chercheurs des laboratoires industriels, considéraient que c'était une perte de temps, la femelle rat, comme l'humain, ayant ses règles, ses variations hormonales, cela ralentissait et complexifiait l'interprétation des résultats.

On ne sait pas encore, dans quelle mesure le fonctionnement biologique cérébral, est différent selon le sexe, mais la femelle étant dotée de deux X, on sait que l'un ou l'autre des X, s'exprime selon la zone du cerveau où il domine en fonctionnement: Il est permis de penser que pour le XY, il en est de même, et que le cerveau fonctionne dans le sexe chimique qui correspond à sa sexuation structurelle. On sait que les personnes ISCP ont tendance à souffrir des troubles neuronaux liés à leur sexuation cérébrale, les femmes ISCP souffrent de maladies typiquement et majoritairement féminines, l'avenir le précisera certainement par des études scientifiques précises, cela ne m'empêchera pas de m'avancer, car c'est un constat dans le réel, le Y est bien peu de chose dans la vie des personnes intersexuées, si ce n'est de leur avoir pourri la vie un bon bout de temps. 

Nombre de gens souffrent de maux équivalents, ou pires, il faut faire avec, les maladies génétiques sont là pour nous rappeler aussi que la Nature joue des tours à bien des gens, qui doivent vivre dans la douleur, ou même mourir, alors je serai mal à ma place de me plaindre. En tout cas, le Y n'est pas mon souci, il est juste la cause de ma mort imminente à 13 ans, puis de ma survie, puis de mes combats pour vivre malgré tout, ma vie de mère, ma vie de femme, et ma vie de romancière, dans le combat pour la vérité, et la sauvegarde de tous les enfants. 

Patricia Claire Oudart ,  18 Janvier 2018.













vendredi 15 décembre 2017

Isabelle





Isabelle, une fille ISCP, dans sa vie au quotidien.



J'ai sélectionné les extraits de ce reportage qui correspondent au témoignage de cette jeune fille, de ses parents, de ces médecins et de l'école. J'en ai retiré les récupérations idéologiques à propos du pseudogenre, et de fait, voilà un petit moment assez reposant à essayer de mieux connaître et comprendre les enfants ISCP.



Désolée, cette vidéo  est en Anglais australien, elle n'est pas encore sous-titrée, cela viendra prochainement. C'est une vidéo que j'aime beaucoup, une famille simple sans toxicité aucune, une petite fille et sa soeur.



L'ISCP n'est pas si complexe et difficile que l'on veut bien la présenter.



Je voudrais que cette vidéo soit vue par les dirigeants de ce monde, à l'Est comme à l'Ouest, car ces enfants n'ont rien à voir avec l'idéologie du pseudogenre, et ne sont pas les pseudotrangenres qu'on voudrait qu'ils soient pour justifier une idéologie mortifère.



En retour, j'espère que chacun comprendra que ces enfants, comme tous les autres, doivent être protégées à la fois de ces idéologies de 'genre', mais aussi protégés des réactions que l'on veut exercer contre eux au nom de la lutte contre ces mêmes idéologies mortifères.



Ces enfants ne font pas partie de ces idéologies, bien au contraire, ils démontrent au quotidien qu'ils sont comme tout autre enfant, qui espère vivre heureux, au milieu d'un monde sain et respectant la Nature, humaine autant que celle de la création.

Ces enfants montrent que le pseudogenre n'a aucun fondement sociétal, ni psychologique, sans ces enfants dans leur amalgame féministe radical, qui nie la sexuation naturelle.



Ces enfants n'ont rien à voir avec la prétendue libération de la femme, qui nie la maternalité, nie la famille, la complémentarité des deux sexes dans l'altérité et le respect de la différence.



Si ces enfants montrent qu'ils sont profondément d'un sexe, c'est bien parce que le sexe est ancré en nous, de naissance et à vie.

Dans ce reportage, on sent bien que point n'est besoin de construire de grandes théories pour ces enfants si simples, qu'il parviennent à s'intégrer à l'école en tant qu'eux mêmes, à vivre leur propre vie comme tout enfant la vit, fier et sûr de sa sexuation.

Ce ne sont pas les enfants ISCP qui posent problème: Ce sont les lobbies du genre, avec leur idéologie malsaine et leurs étiquettes posées sur des enfants qui ne les demandent pas.



En retirant du témoignage, les réitérations de la journaliste, qui rapportait toujours la question à l'idéologie sociétale made in USA, j'ai ressenti aussitôt l'apaisement de ce reportage, débarrassé des 'trangender', des 'coming-out', des 'choix de 'genre', du recouvrement du vocabulaire très neutre des médecins, pour y superposer un ton idéologique militant, qui devient très courant dans les médias.



Ces enfants sont trop simples, ils sont banals, ils ne sont pas croustillants, alors les journalistes-militants, veillent à bien employer les termes vendeurs, tant à destination du public qui en est friand, que de leurs employeurs des médias mainstream.



Sans doute aussi, ces journalistes-femmes, sont des militantes de l'idéologie du pseudogenre, et elles essaient de faire assimiler au spectateur cette idéologie comme un fait acquis.



Elles sont alors les principales pourvoyeuses de l'amalgame de ces enfants, un amalgame honteux, inadmissible, qui tente de justifier ces idéologies imposées par leur minorité militante mortifère.

lundi 11 décembre 2017

L’ISCP N’EXISTE PAS



…Enfin c’est ce qu’en disent les lobbies du pseudogenre, reconnaissant par là, que militants et sociologues autorisés auprès du journal, le Nouvel Observateur, dans son blog, ne savent absolument pas qui sont ces freluquets, qui osent être, si jeunes…ISCP.
 Enfin, dit dans leur bouche, c’est une autre musique multiphobique :

«  En cette journée de lutte contre la transphobie, …. Florence Bertocchio, militante trans dans l’association nationale transgenre (ANT) et Arnaud Alessandrin, sociologue à l’université de Bordeaux, reviennent sur la question des mineurs trans, qu'ils estiment oubliés de la lutte contre la transphobie.
Jusqu’à très récemment, nous ne connaissions que des transidentités adultes. La filmographie sur le changement de genre a pourtant fini par compter quelques récits de jeunes gens qui expriment un désir plus ou moins fort de changer de genre. Parmi eux, nous pouvons citer "Ma vie en rose" (Berliner, 1997), "Boys don’t cry" (Peirce, 1999) ou plus récemment "Tomboy" (Sciamma, 2011).
 Les "enfants au genre créatif"
Combien sont-ils ? Nous l’ignorons. Notamment car les dénombrer se heurte au problème de la définition. Que compte-t-on ? Uniquement les mineurs qui désirent changer de sexe ? Ou plus généralement celles et ceux qui ressentent ou expriment un sentiment d’inadéquation avec le genre attendu, en fonction du sexe assigné à la naissance ? Dans la première interprétation, les cas restent aujourd’hui très peu nombreux, même s’ils sont toutefois très urgents à prendre en compte et que l’on peut faire l’hypothèse d’une augmentation des demandes au fur et à mesure d’une meilleure acceptation et connaissance sociale de la transidentité. Dans la seconde perspective, les cas sont beaucoup plus nombreux. Selon des études américaines, dans les écoles primaires, plus de 5% d’une classe d’âge ne se reconnaîtrait pas stricto sensu dans les normes de genres traditionnelles.  Il ne s’agit donc pas d’enfants qui demandent à changer de sexe, ni même d’enfants qui se reconnaissent comme transidentitaires, mais plus globalement de "gender creative kids", d’enfants au genre créatif. »


Voilà comment sont traités les enfant ISCP par les lobbies : Ils n'y connaissent rien, ils ne connaissent pas ces enfants, et on sent bien que ça les dérange dans leur idéologie de choix de pseudogenre.
Que d'approximation dans cet article!.... 

"nous ne connaissions que les 'transidentités' adultes" :  Bien, tous vos militants, ont été enfants, non? ils se sentaient comment ?, fille? garçon?
l'ISCP c'est avant la naissance, et si la mémoire leur fait défaut, c'est que cela ne les a pas marqué : Aucun n’est ISCP !  Tous les enfants ISCP le disent dès qu'ils parlent.

"la filmographie..."  ….Quoi ?!  Il  vous faut des films de fiction pour savoir que ça existe? J'étais allé voir la première de 'la vie en rose' en présence du réalisateur : C'est une fiction issue de l'a mouvance homosexuelle, comme pour 'Tomboy'.

Alors qu'il y a tant de témoignages réels dans le vrai monde ? …  Ça fait pitié.

« des enfants au 'genre' créatif » , fait référence à une association lgbt et arc-en-ciel canadienne. Le moins qu'on puisse dire c'est que c'est une expression personnelle due à la vice-présidente, qui est maman d'une fille ISCP qu'elle admire comme créative. Alors on invente le « pseudo « gendercreative » on en fait même des statistiques, des études sociologiques, etc…. Bientôt à lgbtqi++, il faudra ajouter gc….

Quand cette société arrêtera-t-elle son délire ?

Les enfant ISCP ne sont pas créatifs de leur sexuation, ça leur tombe dessus et ils doivent vivre avec.
C’est stupéfiant et glaçant, ces gens qui admirent les enfants ISCP pour leur ‘créativité’, alors que ceux-ci veulent  juste vivre normalement et être ignorés...

Aveu, "les cas restent très peu nombreux"  … Eh bien oui, UNE naissance sur 50.000, j'ai un chiffre , moi, c'est le nombre d'enfants néerlandais 'persistants ‘ qui reçoivent les bloquants pubertaires, à l'échelle de ce pays, sur 15 ans de suivi des enfants dans ce centre qui concentre toutes les consultations et la recherche pour les Pays-Bas.

Soit 16 enfants par an naissent ISCP en France.

Pas question d’y d'amalgamer les divers troubles de l'identité sexuée ! (Admirez le "stricto sensu" américain) ..et puis c’est quoi ces ‘normes’ de pseudogenre ‘traditionnelles’ ?

En ce qui concerne le milieu scolaire, si la diagnostique médicale dynamique introduit une prise en charge médicale à l'école, les enfants ISCP que l'on parvient à désigner ainsi, ou par 'dysphorie de sexuation', ont droit à une prise en compte dans l'établissement, en coordination avec les demandes des parents.
Le changement de prénom est possible légalement ,  et quant aux toilettes... Elles correspondent à ce qui a été convenu en équipe éducative sur rapport du médecin spécialiste, qui suit l'enfant, et en rapport avec la réelle sexuation inverse de l'enfant, c'est assez clair. 
Une fille ISCP est prise en compte sur certificat médical et réunion de l’équipe éducative, pour informer le personnel et prendre les mesures adéquates comme pour tout handicap : Pas sociétal, le problème : Médical !

Et la première mesure serait d’expliquer à tout le monde ce qu’est l’ISCP !

Quand aux enfants en trouble de l’identité sexuée, ce ne sont pas des mesures scolaires qui lui sont utiles, mais bien le suivi familial psychothérapique, comme je l’explique par ailleurs.
La famille, constamment désinformée et hérissée à ces revendications criardes vues à la télé, est à informer sérieusement, ça je sais faire aussi. Il faut pouvoir dire non, aussi. 
On ne peut pas laisser un enfant en trouble sans que l’enfant soit suivi en psychothérapie.

Il y a tellement d'amalgames avec l'homosexualité, que les parents ne comprennent plus leur enfant, qui se sent souvent depuis tout petit enfermé dans le silence et interdit de vie.

La question ce n'est pas de lutter contre une prétendue 'transphobie' dans la famille, mais rétablir un dialogue, sur une base d'amour et de sécurité affective.
Je travaille à ça aussi.

"rien n'est prévu en France"…. Faux, quelques enfants, une dizaine, dans deux services spécialisés parisiens publics, qui sont ISCP , reçoivent des bloquants pubertaires.

Il y a nécessité vitale, de toute manière, de voir un psychologue de référence , local, en plus des consultations en hôpital public à Paris, le diagnostique spécialisé durant un ou deux ans, par principe souple, avant tout traitement , ce qui permet cette dynamique diagnostique, le diagnostic différentiel d’avec des troubles de l’identité sexuée, un suivi méticuleux, et cette fameuse autorisation, qui n’est pas nécessairement médicale, qui est le moment où l’enfant ISCP se sentira autorisé à vivre, tout simplement, de se vivre soi-même, dans son sexe cérébral, et ne plus jouer une comédie triste.

Il faut avoir à l'esprit qu'un suivi et un diagnostic précis sont nécessaires avant tout traitement, c'est trop grave de risquer la vie de ces enfants et leur destin futur : 4 enfants sur 5 qui consultent aux Pays-bas, renoncent à ce parcours : Ils ne sont pas ISCP, c'est un trouble de l'identité sexuée, et ces enfants peuvent être aidés par le suivi psychothérapique familial, et n’ont pas vocation du tout à recevoir le traitement des enfants ISCP.

Moyennant quoi, le diagnostique ISCP doit permettre à ces rares enfants ISCP de recevoir les traitements qui leur sont absolument nécessaires, c’est-à-dire, pouvoir vivre leur vie dans leur sexe cérébral de naissance, et réparer leur corps, pour vivre ensuite une vie très normale. Les parents et les médecins ou psychologues, ont pour rôle d'accompagner, pas d'encourager, ou agir selon des idéologies.

Il s’agit d’une question médicale et non sociétale, je l’ai dit.
En ce qui concerne l'état-civil, on ne peut pas accorder n'importe-quoi. Ce qui est important pour un enfant, c'est d'être reconnu pour lui-même.
Ces histoires de papiers et de chirurgies sont uniquement des enjeux adultes, car quand tout le monde est au courant de la situation, le groupe protège ces enfants, et ce n'est pas un bout de papier qui est le plus gênant, c'est la compréhension de tous, qui est essentielle.
Il suffit souvent que la photo soit à jour et corresponde à l'aspect de l'enfant, sur la carte d'identité, le M ou le F, n'est même pas regardé. Certains se trompent de bataille en amalgamant les enfants, en plaquant leurs revendications de lobby sur des enfants qui ne leur demandent pas.
Et puis ces histoires de ‘toilettes’… Elles viennent en droite ligne des revendications radicales d’outre-Atlantique : La question des « bathrooms » a enflé à cause même des lobbyistes, qui en ont fait là-bas, un cheval de bataille, sauf qu’en France, on s’en fiche. Cela montre bien à quel point il s’agit de stéréotypes, que l’on veut nous imposer, une idéologie venue d’ailleurs, avec sa nov-langue et ses concepts tordus, ne reposant sur aucune réalité.
J'espère que chacun prendra conscience que la discrimination et le rejet, c’est bien dans cet article qu’on les ressent et qu’on en voit la racine.
 Ces articles incompétents sont toujours rédigés par les mêmes personnes, qui par leurs termes même, montrent leur méconnaissance intime de ces enfants, les conceptualisent, les amalgament à une idéologie politique, rétrograde et mortifère, en les fragilisant dans leur milieu.
Ce vocabulaire lgbtqi++ est en lui-même phobique et discriminant, crée des stéréotypes : Qu’est-ce qu’un ‘trans-identitaire’ un ‘genre-créatif’ (et puis on ne prend pas la peine de traduire ces stupidités d’outre atlantique, normal…) un ‘mineur- trans’ un ‘trans-genre’…
Ainsi posées ces étiquettes totalement stéréotypées pour le coup, l’amalgame au ‘groupe’ des persécutés peut commencer, le bal est ouvert, chacun a son costume, son déguisement, son masque.
En réalité, ce type d’article est destiné à imposer un langage mortifère qui fera passer des enfants discrets, pour les novateurs d’une société autodestructrice. Sauf que ça fait flop : Les invités n’existent pas, les enfant ISCP déclinent l’obligation, et ces gens mortifères ne savent pas voir des anges dans leur enfer.
Effectivement ils n’ont que du film, du cinéma, de la fiction à nous présenter, quelques pantins qu’ils agitent, pour faire croire à la réalité du pseudogenre.


Parler des enfants ISCP, c’est autre-chose, c’est ce que je fais, et modestement, c’est vraiment d’un autre niveau.

samedi 9 décembre 2017

La Force de la Nature

C'est un fait, on nous présente des concepts sans saveur, il faut de notre côté des mets délicieux et naturels !

Un enfant étant soit fille, soit garçon, je sais comment je me détermine depuis toujours, alors on peut me critiquer, me bafouer, je resterai malgré tout, la petite fille que j'ai toujours été !

C'est comme quand on dit "La force de la Nature"....  Personne ne peut changer ce que les enfants ISCP sont, et je sais que plutôt mourir, OK, si je suis si mal faite, je préfère la mort plutôt que mentir sur moi-même. 
C'est bien pour ça que ces enfants risquent la mort, si on ne peut les reconnaître : Vivre pour être soi et ne pas être un monstre.

Cela explique que le pseudogenre soit une abomination, car la sexuation est une immense force naturelle, biologique, adaptative, et même les mammifères, qui pourtant ont évolué séparément de nous, sans la parole, sans la conceptualisation par le langage, répondent à ce sentiment d'être , ce système perceptif, qui permet à une femelle d'être mère, de faire survivre ses petits, et au mâle, parfois et pas toujours, de veiller à la structure de la survie du groupe, particulièrement de veiller à la ‘tribu’ mère-enfants.

Je ne le redirai jamais assez, ce qui justifie que la femme existe est le fait d'être adaptée à être mère. Pas de porter son bébé neuf mois, mais bien de le faire survivre et se développer harmonieusement, des années durant, pour le jeune humain, qui naît prématuré, immature, et qui a à acquérir une somme jamais vue dans le règne animal, de savoirs et de concepts, propulsés par la puissance du langage, baigné de spiritualité.

La création mortifère d'idéologies dogmatiques et obscurantistes, est le pseudogenre que je dénonce, d'abord le ‘gender’ en tant que "sexe d'élevage", ensuite les ‘gender-studies’ , qui ont créé un monstre anti-maternel, qui soi-disant libérait la 'femme' de sa condition de devoir porter la vie dans son ventre, et pour finir, l'appropriation, dans les années 2000, par les mouvement homosexuels issus du financement SIDA, des travestis et autres dits 'transsexuels', amalgamés à un comportement sexuel, amalgamés à une soi-disant 'phobie' des gens se revendiquant 'différents'.

En réalité, ces mouvements homosexuels se sont centrés sur le comportement sexuel, sur ses risques, ses déviances, en amalgamant, en dévorant tout mouvement qui pouvait venir grossir l'illusion de leur idéologie de la phobie, et de la négation de la naturalité de la sexuation. Ici, je ne juge pas les personnes homosexuelles, mais de puissants lobbies, et de faux scientifiques, qui ont été outrageusement publiés en masse, traduits, comme le sont les gender-studies, les thèses sociologiques, mises constamment en avant, sans aucune base en matière de psychologie individuelle, comme un fait sociétal, totalement disjoint de la réalité des sexes.

Le pseudogenre, est venu amalgamer des vécus rares, de personnes suivies médicalement, en imposant à priori le dogme de la liberté de 'choisir son sexe'.
Comme un faux printemps, le pseudogenre a allumé des feux dans la nuit en les déclarant lumière solaire, mais rien ne pousse, car au contraire, le dogme de l'abomination des stéréotypes sexués, se heurte à la réalité naturelle et à la force de l'immense majorité de la population, qui se sent sexuée de manière naturelle, et qui refuse de se laisser englober dans ce dogme obscurantiste.

Il s'agit bien d'obscurantisme et de dogme à propos de l'idéologie du pseudogenre, pas de progressisme.
Obscurantisme, car l'identité sexuée, qui est le seul vocable appuyé scientifiquement à l'échelon individuel, en matière de psychologie de l'enfant, est liée à la sexuation du cerveau in-utero, et s'étaye dès la naissance jusqu’à environ trois ans pour la fille, sur la personne identique, justement.
La petite fille se sent identique à sa maman, le petit garçon se sent identique à son papa, nous naissons structurellement sexués, et notre identité en est une conséquence.

Dogme, parce que cette idéologie nocturne, on le voit, est destinée à détruire la femme en tant que mère et à détruire la spiritualité, en luttant frontalement contre les religions. Un dogme, contre d'autres dogmes. L'idéologie du pseudogenre entre dans la Loi des Etats, et devient religion d'Etat, sans qu'il soit possible de rétablir la réalité. Il est déjà prévu, au Canada, pour les services sociaux, de retirer leur enfant, aux parents qui s'opposeront au pseudo-choix-de-genre de cet enfant, la raison religieuse ne pourra être retenue.
On voit donc bien apparaître un dogme obscurantiste, qui fait prendre des vessies pour des lanternes, éclairant la nuit dans laquelle on veut nous plonger.

L’amalgame est présent dès les années 60. L’identité sexuée ne dépend pas du ‘sexe d’élevage’ ou de ‘stéréotypes’ de ‘genre’.
L’idée que l’éducation serait uniquement comportementale, qu’elle serait un dressage, est bien en parallèle avec cette idéologie politique du pseudogenre. On voit bien, dans les politiques d’égalité filles-garçons, que la méthode employée est comportementale : On réunit les enfants par petits groupes et l’on fait une autocritique publique de son savoir d’enfant, quant à l’idéologie que le dominant va présenter comme le savoir minimum sur la pratique sexuelle, et sur ce pseudogenre, qui va venir tenter de rompre les certitudes de l’enfant.
L’idéologie du pseudogenre, croit donc dresser les enfants, corriger leur comportement, par des méthodes de manipulation mentale, en inversant les croyances de l’enfant, en ‘déconstruisant’ ce qu’ils disent être des stéréotypes, en réalité, les fondements de l’identité de l’enfant.

La méthode, je ne sais pas si vous vous en rendez compte, est apparentée à une tentative de laver le cerveau, de faire ‘croire’ à un monde virtuel, où l’on pourrait ainsi ‘changer de sexe’, y compris physiquement, et où à tout le moins, on pourrait se détourner de la réalité corporelle et se choisir une sorte d’avatar, comme d’ailleurs cela se fait déjà dans les jeux vidéos, où l’on peut se créer un personnage de l’autres sexe, et partir ainsi travesti(e) sur les réseaux en ligne, vivre une fausse vie (les feux allumés dans la nuit par les lobbies du pseudogenre) avec bien entendu une perte du sens de la réalité, qui se sent immédiatement dans le discours de ces jeunes, qui savent que leur personnage n’est pas vrai, mais qui trouveront alors naturel de se choisir un ‘genre’ dans la vraie vie, à contre courant de leur identité sexuée, qui elle, est réelle, et fixée pour la vie entière.

Je le dis très souvent, on devient femme et mère, parce qu’on est née fille.
Jamais un garçon ne deviendra fille si son identité sexuée est d’être garçon.

Les cas qui se présentent, sont, soit que le garçon est piétiné psychologiquement dans son identité de garçon, pourtant bien réelle, et c’est un trouble psychologique, soit que nous sommes en présence d’une fille bien réelle de par la sexuation biologique de son cerveau, intersexuée en regard de la présence de gonades masculines malgré tout bien réelles, ou même corporellement intersexuées.

D’autres particularités existent, comme l’ISCP partielle des petites filles, qui est biologique, et qui ne mène pas à un sentiment d’inversion de la sexuation de l’identité, mais à un sentiment trouble de ne jamais être à sa place.

Leur suivi est nécessairement médical, ces personnes ont le droit d’être aidées, d’une manière ou d’une autre.
En aucun cas il ne s’agit d’un groupe sociétal lié au pseudogenre . En aucun cas, il s’agit d’une communauté, et il ne s’agit pas d’en débattre de manière sociétale.

Quand il s’agit d’une particularité de naissance ISCP (évitons de dire ‘anomalie’, s’il vous plaît) qui est structurelle et biologique, il faut accompagner ces enfants en réduisant leur handicap, ou accepter de les voir mourir, parce que ces enfants ont leur identité sexuée fixe, c’est leur trésor, inaliénable, quel que soit le dogme sociétal en vigueur. Ces enfants-là, comme je l’ai exprimé en ouvrant ce texte, n’on aucun autre choix que d’être eux-mêmes, ce qu’ils sont dans leur cerveau, ce que la Nature leur a donné, ce que Dieu a fait. Il incombe à la communauté de les accueillir et soulager leur handicap.
Si j’insiste à propos des enfants ISCP sur leur risque de mourir, c’est un peu comme l’oiseau en cage se laisse mourir.

Je sais que pour ceux qui ne vivent pas un tel dilemme, il est difficile de se mettre à la place de ces jeunes enfants, qui dès sept à dix ans, envisagent très sérieusement que leur seul choix et de ne pas vivre. Se sentir totalement et exclusivement fille, par exemple, et voir la puberté approcher, sentir que le corps, comme un cancer, prend le dessus sur soi, qui on est, sincèrement et de manière indélébile, ça ne peut pas se vivre.
Désespérément, la plupart de ces enfants cherchent leur solution, souvent l’auto-chirurgie, enfin une tentative de le faire, et comme c’est une chose désespérée, la seule issue est la mort dans le silence et les larmes.
Les enfants ISCP sont à part, vraiment à part, et on ne peut pas se permettre de les amalgamer à une idéologie de pseudogenre, où la sexuation ne serait que culturelle, issue de stéréotypes, et que ces enfants seraient dans un choix d’attitude, que le pseudogenre se choisirait, comme on enfilerait un costume ou comme si ces enfants faisaient un gros caprice, ou se prendraient pour l’autre sexe, comme un délirant se prendrait pour un lapin…
Les enfants ISCP n’ont rien à voir avec tout ça. Ils ne sont pas des ‘pseudotransgenres’, on ne change pas de sexe, ni par les gonades, ni par le cerveau.
Le terme ‘trans’ est aussi un fourre-tout conceptuel, un obscurantisme de plus.
Ce terme laisse croire qu’on peut changer ou se situer dans une dynamique d’entre deux, une sorte de mobilité du sexe, une mobilité assurément rêvée.

Les personnes intersexuées le savent, les filles partiellement ISCP le savent, il est très difficile de faire la paix avec soi-même, quand on se sait ‘entre les deux’. Pas parce qu’on pourrait pencher du côté qu’on choisirait, mais justement parce qu’on est pas dans le choix : Ces personnes sont là dans la réalité de leur être, qui est d’être différent, pas comme tout le monde, et de ne pas pouvoir choisir, ni d’être femme, ni d’être homme, ni même de pouvoir mentaliser d’être entre les deux.
Etre seul de son espèce, ça n’est jamais facile, il faut trouver son propre chemin, sa propre intelligence, sa propre façon d’être au monde, sans modèle possible.

Ça, l’idéologie du pseudogenre n’en parle pas, n’est pas en état de gommer la Nature, et même si c’était le cas, cela ne résoudrait pas la situation de ces personnes. La plupart des personnes intersexuées s’intègreront dans leur originalité à ce monde, tel qu’il est, sexué, chacun suivant son chemin de manière originale, et c’est très bien ainsi. Dieu n’a pas créé l’humain uniforme, et d’un autre point de vue, la Nature a fait chaque être différent.
Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de s’affirmer comme on est, avec ses originalités, sans en faire un plat. Il faut rester face aux autres dans l’expression du réel, de la lumière du jour, de la beauté du monde, suivre son chemin propre, et puis découvrir aussi que tout n’est pas sexué, que l’humanité a en commun bien plus que ses différences.

Les enfants et les adultes ISCP n’ont pas ce souci : Ils savent quel est leur sexe, celui de leur cerveau, et ça, depuis leur âge le plus tendre.
Une fois leur sexe reconnu par leurs proches, la médecine, leur corps réparé, leur naissance rétablie, ils vivent leur vie au soleil de la vie, unifiés et entiers.

Le problème des enfants et jeunes adultes en trouble psychologique de l’identité sexuée, j’insiste souvent pour qu’on prenne conscience, que ce sont des enfants qui s’ils ne sont pas écoutés par des professionnels de la santé, fourniront les candidats adultes au pseudotransgenre, et au syndrome de transsexualisme, c’est-à-dire à la chimère de croire que l’on peut changer de sexe.

Pour finir cet article, je rappelle quelques ordres de grandeur statistiques : Les enfants ISCP, c’est environ 16 naissances par an en France, une naissance sur 50.000.

Les enfants (essentiellement des garçons), en trouble psychologique de l’identité sexuée, c’est environ quatre fois plus, mais c’est un trouble encore plus fréquent à un degré moindre, que les psychologues rencontrent souvent, et aider la maman suffit parfois à résoudre le trouble de son garçon.

Les ISCP partielles des filles, on n’a pas de chiffres, parce que ces filles ne se laissent pas compter, elles ne demandent rien à la médecine, parfois elles consultent en tant que jeunes adultes, parfois elles s’intègrent aux stéréotypes homosexuels, par exemple, se disent « bi-sexuelles », ce qui est aussi très caractéristique de leur besoin d’exister.
Il y a quelques éléments scientifiques qui tendent à montrer que la masculinisation partielle du cerveau est liée au contact du bébé in-utero avec des perturbateurs endocriniens ou des molécules qui imitent l’action des hormones masculines, sans être neutralisées par la barrière faite aux androgènes surrénaliens.
Encore une fois, même si ces jeunes femmes, le plus souvent, s’affirment comme choisissant leur ‘genre’, elles sont en fait intersexuées ISCP, et elles sont la proie des lobbies, amalgamées et étiquetées dans le bestiaire du pseudogenre.

Le pseudogenre est un grand pourvoyeur d’étiquettes et de contre-stéréotypes, il amalgame des gens qui n’ont rien à faire entre eux, et les divise en catégories, liées à la sexualité et à ce fameux ‘choix’ de ce pseudogenre.

En réalité ces personnes sont toutes peu nombreuses, par rapport à l’immense majorité de la population, et nombre des personnes concernées refusent de se fondre dans ces lobbies.
Malgré tout, mondialement, le pseudogenre entre dans la Loi comme une urgence, une priorité absolue : la misère, la famille, l’emploi, tout passe au second plan, comme une ombre qui s’étend sur la planète entière, alors que 98% de la population n’en a rien à faire. Ce sont nos enfants qui sont visés, eux qu’on déconstruit, eux qu’on cherche à manipuler.
A côté de cela, dans un tout petit coin de la cour des enfants de nos régions, un enfant ISCP ne sait pas s’il a le droit de vivre, et refuse que l’on pense de lui ou elle , qu’il est un produit de cette idéologie du pseudogenre.
Les ISCP n’existent pas, pour ainsi dire, mais on en parle beaucoup sans rien savoir, mon but est précisément de vous enseigner cette toute petite réalité  sans la loupe médiatique.
Les enfant ISCP sont une naissance sur 50.000, mais on fait des programmes dans les écoles, qui laisseraient à penser qu’ils sont la norme….

On n’aide pas, pendant ce temps, les enfants en trouble psychologique de l’identité sexuée, puisque le pseudogenre « est un choix » …. « Un droit » disent les pseudo « droits sexuels », que l’on veut nous imposer par la force de la Loi.

Bien entendu, l’amalgame ambiant, même en matière de psychologues et de psychiatres, ne fait aucune distinction entre enfants ISCP, troubles psychologiques et masculinisations ISCP partielles de filles, et l’on trouve une majorité de professionnels pour encenser le pseudogenre comme une vision progressiste dépsychiatrisée et décomplexée.  C’est criminel, ou pas ? Cela donne encore beaucoup de chirurgies inutiles et regrettées pour les adultes, et retarde la prise en charge des jeunes enfants. Avec son lot d’énormes mal-être, de désociabilisations, qui amplifient les revendications de ‘trans-phobie’





lundi 20 novembre 2017

Mon ouvrage

Je m'attelle donc à la rédaction d'un livre, qui sera publié dans un délai assez court.

Le sujet est bien entendu à situer dans la lutte contre les idéologies mortifères, pseudo-droits-sexuels, enseignement inapproprié et précoce de la sexualité, et idéologie du pseudogenre.

Le livre portera sur ma partie, la lutte conte l'idéologie de ce pseudogenre qui sert de justification à la destruction de la femme en tant que mère, à la désinformation des peuples sur la réalité de la sexuation humaine.
Si on trouvait un pseudo 'genre' humain, alors il faudrait parler du 'genre du rat, puisque la maman rat a un comportement maternel naturel, sans lequel aucun de ses bébé ne survivrait. Il n'en est aucunement différent pour la maman humaine.

Les deux sexes sont complémentaires, le cerveau est sexué, et chacun a sa structure propre, neuronale et corporelle, qui vient permettre la transmission de la vie.

Le pseudogenre, non merci, donc.

Les enfants qui naissent ISCP , c'est à dire avec cette inversion de la sexuation cérébrale et prénatale, sont amalgamés dans cette idéologie politique et médiatique du pseudogenre.

Pourtant, au contraire, ils prouvent définitivement que l'idéologie de ce pseudogenre ne tient pas debout une seule seconde.
En aucun cas ces enfants n'ont grandi en se conformant à une stéréotypie sociétale que l'on leur aurait inculquée.

Bien au contraire, ils ont été éduqués normalement par leurs parents, qui même parfois, ne voient pas du tout d'un bon œil les particularités de leur enfant ISCP.
Finie la légende selon laquelle le sexe n'existe pas, selon lequel, la sexuation n'est que le reflet de stéréotypes inculqués par de vilains parents. Bien au contraire, malgré ce monde tordu, l'immense majorité des enfants se sent tout à fait à l'aise dans ce sexe qui est le leur, et pour la vie entière.

Dans cet ouvrage, j'aborderai ces différents aspects de l'identité sexuée, de ses avatars très rares. Je parle aussi des troubles de l'identité sexuée, qui sont sans aucun rapport avec l'ISCP, mais  qui doivent être pris au sérieux dès la petite enfance, car ils engendrent un maximum de souffrance.

Je ne me perdrai pas dans une course aux citations et aux références bibliographiques. Je ne suis pas toute seule dans ce projet d'écriture, mais, je suis la seule, semble-t-il, à aborder cette question sous ce point de vue privilégié, et nous préférons éditer un livre accessible, qui fasse le tour du propriétaire, sans pour autant alourdir la lecture.

Un livre accessible, compétent, mais qui ne tombe pas dans le piège de la discussion infinie sur les détails.

Quand on lutte, on se bat, on ne demande pas la permission d'égratigner.

Il sera temps par la suite, d'ouvrages plus détaillés, plus rébarbatifs, référencés, avec un kilomètre de références bibliographiques, ou de discussions à la loupe.

Je souhaite que cet ouvrage puisse s'adresser à toutes et tous, les parents,  vous tous, qui se posent bien des questions sans réponse sur ce qui menace leur enfant, vous  les parents,  mais aussi les éducateurs, les proches, les médecins et les psychologues, les personnels sociaux, vous tous, en fait, qui êtes au contact d'un enfant ISCP, ou d'un enfant en trouble de l'identité sexuée, ou de ces jeunes femmes à la sexuation neuronale partiellement inversée.

Cet ouvrage, j'aimerai qu'il crée du lien entre les personnes de bonne volonté, celles et ceux qui veulent comprendre ce qui se passe, au delà des amalgames, au delà de médias qui préfèrent mentir pour vendre, au delà d'une médecine affiliée à des idéologies douteuses, au delà d'enseignants complices d'idéologies politiques qui sont  nocives pour les enfants qui leur sont confiés.

Où que je sois allée rechercher, ma parole semble unique, personne ne faisant la synthèse, que ma position particulière de femme, me permet de dire.
Hélas, la psychologie, elle-même, a été envahie par cette vague pseudo-féministe à qui ce concept de pseudogenre est très utile pour annoncer la destruction de la différence des sexes.

Egalité... Entre pomme et tomate, ça n'a pas grand sens. Par contre, complémentarité, de par le sexe, de par la sexuation, la spécialisation du cerveau, en vue de la transmission de la vie, là ça fait sens pour l'immense majorité de la population.

Bien sûr que les femmes sont différentes des hommes, et pas que par le physique, nous le savons bien, mais nous nous sentons démunis pour le dire, le monter, le clamer, face à l'idéologie politisée par les élites, de ce pseudogenre, que nous alimenterions par d'affreux stéréotypes.

Chassez le naturel, il revient au galop... Oui mais méfiez-vous: Les méthodes employées pour parvenir à vous endormir sont telles, que cela suppose que vous soyez enseignés des pièges les plus grossiers dans lesquels on vous fait tomber.

C'est ce que se propose de faire mon ouvrage, en restant simple autant que possible et en parlant de vraie vie, pas seulement de concepts.








mardi 5 septembre 2017

Ce qui fait que ma fille est fille

Bienvenue, première publication sur ma chaîne

Bienvenue, ce blog est destiné à accompagner ma chaîne YOUTUBE   ISCP Patricia.

ISCP, c'est:
Inversion de la Sexuation Cérébrale Prénatale.

  • Ce n'est qu'un sigle, un énorme raccourci pour pouvoir désigner rapidement une situation que vivent 16 enfants par an en France, soit une naissance sur 50.000, pour les deux sexes, sans compter les enfants qui sont déclarés intersexués qui sont classés autrement, mais pour qui, si le sexe déclaré est à l'opposé de la sexuation de leur cerveau, le problème sera le même.

Sur ma chaîne, on trouvera des reportages que je vais m'efforcer de raccourcir, pour ne garder le témoignage des enfants eux-mêmes, de leurs parents, rester à l'échelle individuelle, sans les termes discriminants, et les idéologies type 'genre' , qui amalgament et salissent la réalité de ces enfants.


  • Le premier extrait vidéo que je viens de poster montre que l'ISCP n'est pas une idéologie, mais une réalité, qui a des bases scientifiques de plus en plus confirmées. Les termes employés en anglais, sont consternants de discrimination et de manque de respect, quand on pense que les études se font sur des personnes décédées, qui ont vécu en tant que femmes, reconnues comme telles, qu'on explique que le sexe du cerveau est structurellement inversé pour certaines structures essentielles pour le comportement sexué, c'est juste désolant.

  • Malgré tout, la traduction que je donne rectifie tout cela, et prouve que si l'on s'en donne la peine, un monde de respect s'ouvre pour ces enfants, qui seront des adultes bien dans leur sexe.

  • Je ferai une compilation vidéo de plusieurs extraits d'émissions où les médecins ou chercheurs scientifiques, expliquent qu'il s'agit bien d'une particularité de naissance, pour les enfants ISCP uniquement. Je ne parlerai pas ici des troubles de l'identité sexuée, qui sont d'origine psychologiques, des troubles précoces de l'identité du bébé, liés aux troubles de la mère et du père quand il existe. Il existe des moyens de faire un diagnostic différentiel, mais c'est très très mal vu de parler de ces questions puisqu'elles sont tabou pour l'idéologie du 'genre' , qui a décrété que c'était sociétal, et non individuel.

  • Je ne m'occupe donc que des enfants ISCP comme personnes prises individuellement,  qui ressentent dès le plus jeune âge la certitude absolue de leur sexuation, alors qu'elle va à l'inverse de toutes les évidences anatomiques.

  • Les enfants ISCP nous apprennent quelque-chose. Bien au dessus de la sexuation des gonades, du corps, des caractéristiques secondaires, des chromosomes, il y a cette sexuation du cerveau, dans laquelle l'identité sexuée qui va en découler, est un noyau indestructible. Dans la normalité, notre identité sexuée n'est pas le résultat d'un apprentissage, ou d'un dressage parental, ou même sociétal, mais le résultat de la structure sexuée du cerveau. 

Je suis moi-même née fille ISCP , dans ces années 60 , où on ne parlait pas de tout cela. L'éducation à laquelle j'étais conviée était chrétienne, rigoriste, pédagogique et distante. Rien n'a pu empêcher la petite fille muette que j'étais, de devenir une femme, une mère, fière d'être elle-même, et nécessairement sur le chemin de la lutte pour que les enfants ISCP de maintenant, n'aient pas à subir les blessures que l'on devine, quand on doit taire sa propre identité, durant tant d'années essentielles de nos vies. 

Vous découvrirez, au fil des vidéos que je publierai, ces enfants qui ont témoigné à travers la planète de manière sensible et humaine, et je ferai tout pour mettre de côté la salissure de ce monde mortifère qui pose des étiquettes, emprisonne dans des cases, même sour prétexte d'arc-en-ciel, un joli dessin d'enfant transformé en hurlements et amalgames, à ne plus avoir envie de prendre des crayons de couleur.
C'est une particularité de naissance, indélébile et simple, finalement. Vous, parents, vous savez bien que vous avez donné naissance à un enfant intersexué, un handicap invisible dont personne n'est coupable, une fille, même avec un petit robinet, elle est fille, il faut bien comprendre qu'aucun deuil ne servirait, aucun enfant n'est mort, il faut penser que votre fille (dans cet exemple) n'a jamais, finalement, été un garçon. c'est la faute à personne, c'est à prendre comme une réalité rétro-active, c'est compliqué, c'est tellement étrange, rare, incongru, mais c'est une réalité, votre enfant n'a pas changé, et d'ailleurs le terme 'trans' est à proscrire totalement. Il faut imaginer un chemin pour le cerveau, et un chemin pour les gonades, ils sont parallèles et constituent votre enfant. Dans la normalité les deux chemins sont roses ou bleus depuis la naissance, eh bien là, l'un est rose, l'autre est bleu, il y a parfois du mauve, mais en quelque sorte, vous ouvrez les yeux sur ces chemins qui ont été colorés bien avant la naissance: Ainsi, rien ne transite, ne se transforme, votre enfant est le même absolument, il ne change pas de sexe, ni d'identité, il devient lui-même, ce qu'il a toujours été.
Les enfants ISCP sont totalement linéaires dans leur chemin particulier.

On mesure ainsi combien le choix des termes est significatif d'une discrimination qui ne montre pas son véritable visage!
De plus, on comprend comment le terme 'transgenre' déforme la pensée, oriente notre approche, et peut nous faire perdre totalement le contact avec la réalité intérieure de l'enfant ISCP.

Ce blog, et ma chaîne ISCP Patricia, sont destinés à réorienter la perception que nous avons de ces enfants, somme toute très normaux dans leur identité, juste qu'elle est inversée à vie, et que faire suivre le corps, le réparer, réparer le prénom et le sexe civil, sont les seules bonnes décisions à prendre.
Patricia Claire Oudart.